Se lancer en s'adossant à une enseigne reste une option de premier plan, en optique comme ailleurs. Et d'abord parce que ce statut permettrait aux entrepreneurs de mieux résister aux aléas de la conjoncture, indique une récente enquête.

C'est la 12ème édition de l'enquête annuelle CSA pour la Fédération française de la franchise qui l'affirme : les franchisés sont globalement persuadés de mieux s'en sortir face aux incertitudes de la conjoncture, comparativement à des commerçants isolés, autrement dit non adossés à une enseigne nationale. Tous domaines confondus, dont l'optique, 37 % des franchisés annoncent d'ailleurs un chiffre d'affaires en hausse sur la dernière année d'exercice. Ce facteur explique sans doute, comme le relève l'étude, que "malgré un contexte économique encore rude, le niveau d’optimisme reste élevé chez les franchisés, à 67%". Quant à l'avenir, plus de 8 franchisés sur 10 expriment leur intention de poursuivre leur activité au sein du réseau au terme de leur contrat de franchise, un chiffre stable sur ces trois dernières années (80% en 2014, 77% en 2013, 80% en 2012). "Ce niveau traduit bien la satisfaction quant à l’activité et la confiance envers le réseau", commente les auteurs de l'enquête. Au reste, près d’1 franchisé sur 3 prévoit de se développer et d’investir en créant un nouveau point de vente (+ 7 points par rapport à 2014). Une perspective de développement qui grimpe même à 47% des franchisés dans la tranche d'âge 18/34 ans.

Autre point abordé par l'enquête : l'accès au financement. Si la notoriété d'une enseigne joue plutôt positivement auprès des banquiers au moment de la recherche d'un financement, les projets de futurs franchisés ne sont pas moins passés au crible que ceux de tout autre candidat. Un des aspects du projet auquel les banques semblent plus que jamais attentives, c'est le choix de l'emplacement. Les résultats de l'enquête laissent en effet entendre que le critère de l'implantation pèse le plus lourd dans l'appréciation des banques et leur décision d'accorder, ou non, des ressources financières à un porteur de projet.

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