Pas de Mido physique cette année encore, ont annoncé hier les organisateurs. À la place, en juin, se tiendra simplement une édition digitale.

Lors d’une conférence de presse en ligne hier après-midi, Giovanni Vitaloni (photo) a annoncé que le Mido, une nouvelle fois, ne se tiendra pas en présentiel. Comme l’an passé, le président du salon milanais fait état d’une situation sanitaire trop inquiétante pour justifier cette annulation de l’édition physique. « La situation de la santé publique, et pas seulement dans notre pays, est toujours critique », a déclaré M. Vitaloni face caméra. Et d’évoquer, en plus, les difficultés rencontrées pour tous les déplacements internationaux (rappelons que le Mido brasse des visiteurs en provenance de 160 pays). Faute d’édition physique, les organisateurs mettront en place, du 5 au 7 juin, un événement digital dont on sait peu de choses à ce stade. « L’équipe travaille actuellement pour créer un Mido numérique », a dit le président du salon à propos de cette configuration qui devrait surtout permettre aux acteurs de l’industrie de garder le contact, de partager des expériences et d’envisager collectivement les perspectives du secteur… Pour revoir une édition physique du Mido, il faudra attendre février 2022 (du 12 au 14). Ce sera alors, placée sous le signe de la reconstruction et du renouveau », l’édition centenaire.

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