Sur son blog, l'Union des Opticiens redit pourquoi la suppression de l'ordonnance pour les lunettes est profitable aux porteurs. Une façon de répondre à la vision catastrophiste du syndicat des ophtalmos.

Les ophtalmos sont-ils exagérément alarmistes sur les conséquences potentielles de la suppression de l'ordonnance ? Quoique ne mentionnant jamais le Syndicat national des ophtalmologistes de France, c'est pourtant bien ses positions qui sont mises en question sur le blog de l'Union des Opticiens. Le syndicat d'opticiens refuse clairement d'entrer dans le "scénario catastrophe" du Dr Bour, président du SNOF. Ce dernier s'inquiète, rappelons-le, du déficit de prévention que le non-passage systématique chez l'ophtalmo pour obtenir une prescription risquerait d'entraîner : "L'opticien (professionnel de santé) sait diriger son client vers l'ophtalmologiste dès qu'il décèle une anomalie et pourra d'autant plus maintenant l'appeler ou diriger son client vers lui pour un dépistage et résoudre le problème visuel plus rapidement. L'ophtalmologiste pourra exercer son activité à part entière, sans avoir à passer du temps à la simple réfraction pour laquelle les Français le consultent pour simplement avoir le remboursement des lunettes", lit-on sur le blog de l'UDO. Le syndicat d'opticiens retourne même l'argument catastrophiste pour mieux dénoncer la situation présente née de délais d'attente à rallonge : "Et si catastrophe sanitaire est annoncée par certains dans ce cadre, elle est déjà là actuellement, les cabinets sont tellement surchargés que ceux qui justement veulent prendre rendez-vous chez l'ophtalmologiste ont des délais d'attente que chacun connaît. Donc pour ces personnes on ne peut pas dire qu'elles ne seront pas dépistées à cause de cette proposition de loi, mais bien par manque de moyen de temps par l'ophtalmologiste occupé par la grande majorité de son temps à faire de la réfraction lunettes".

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