L’enseigne confirme son soutien à la recherche en renouvelant une nouvelle fois son mécénat avec l’Institut de la Vision. Un partenariat qui a débuté en 2009.

« Optic 2000 a été et reste notre premier mécène. Leur soutien fidèle, leur confiance, nos échanges constants sur les progrès en cours avec leur réseau et leurs partenaires, ont renforcé nos travaux et notre volonté de les faire aboutir vers l’amélioration de la vision pour de nombreux patients en attente de solutions thérapeutiques », a déclaré le professeur José-Alain Sahel, médecin ophtalmologiste, directeur de l'IHU FOReSIGHT, l’institut hospitalo-universitaire regroupant l’Institut de la Vision, le CHNO des Quinze-Vingts et leurs partenaires (AP-HP, Fondation Rothschild, CEA). Il fait ici référence au renouvèlement du mécénat, pour une durée de trois ans supplémentaires, annoncé par Optic 2000 mi-mars. Le réseau d’opticiens est en effet un partenaire historique de l’Institut de la Vision. Depuis douze ans, l’enseigne a reversé plus de 4 millions d’euros à l’établissement, ce qui a permis de faire avancer les recherches sur les déficiences visuelles et les pathologies oculaires. Certaines études arrivent même au stade de l’essai clinique comme la recherche qui vise à améliorer la vision des personnes souffrant de rétinopathie pigmentaire, se félicite Olivier Padieu, président du groupement Optic 2000 : « Depuis sa création en 2009, nous nous sommes engagés au côté de l’Institut de la Vision. Nous savons que la recherche demande du temps et des moyens, c’est pour cela que nous avons souhaité nous engager sur la durée. En plus de dix ans, nous avons pu participer à plusieurs projets dont cinq sont en cours d’essai clinique. Des avancées qui montrent toute l’importance d’investir dans la recherche. »

Parmi les programmes de recherche particulièrement soutenus par Optic 2000, on peut citer celui de l’équipe du chercheur Alain Chédotal sur la régénération du nerf optique qui relie l’œil au cerveau et dont la lésion peut entraîner une déficience visuelle voire la cécité. Le but de cette étude, débutée en 2013, est d’éviter la perte visuelle en reconnectant des neurones situés dans la rétine avec le cerveau. Aujourd’hui, l’équipe recherche les molécules intervenant dans ce processus, avec pour objectif de déboucher sur des pistes thérapeutiques. On peut également évoquer le projet du chercheur Thierry Léveillard, du Dr Mohand-Said et du Pr Sahel sur la rétinopathie pigmentaire, maladie génétique incurable. Initié en 2005, ce programme-là vise à préserver la vision centrale, la plus utile au quotidien, touchée par cette maladie. Un essai clinique devrait voir le jour d'ici à la fin de l’année 2021.

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