Repris par son actionnaire après approbation du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier, le fabricant jurassien regarde maintenant l’horizon avec de nouvelles ambitions.

Sortie de crise pour L’Amy. Le tribunal de commerce de Lons-le-Saunier a donné son accord à une reprise par son actionnaire du fabricant jurassien de lunettes L'Amy. Rappelons que l’entreprise avait été placée en redressement judiciaire début juin. « Les sociétés L'Amy et Henry Jullien Manufacture annoncent leurs rachats par une société créée pour l'occasion (sous le nom L’Amy Luxe_ndlr) et tenue à parts égales par les groupes ILG et Madaluxe », a indiqué un communiqué de la société relayé par nos confrères de l’AFP. Les deux groupes en question sont peu connus du grand public. Groupe suisse, ILG est actionnaire de L'Amy depuis 2015 exactement ; quant à Madaluxe, il s’agit d’un distributeur américain d'accessoires de mode et de lunettes optiques et solaires haut de gamme. « Les 16 collaborateurs d'Henry Jullien (société rachetée en 2017 par L'Amy_ndlr) et les 43 collaborateurs actuels de la société L'Amy sont repris dans le nouvel ensemble », indique par ailleurs le communiqué. C’est en effet une ordonnance gouvernementale du 20 mai qui rend possible jusqu'à fin 2020, dans le contexte de crise sanitaire et économique, la reprise par ses propres actionnaires d'une entreprise ayant déposé le bilan si l'offre maintient l'emploi. L’Amy Luxe, la nouvelle entité née de cette opération, restera-t-elle basée dans le Jura ? Affirmatif, et avec une ambition neuve : « se positionner clairement sur le marché haut de gamme et du luxe » à travers, dans un premier temps, ses marques Mc Laren, Henry Jullien, Maison Laurençot et Lamy Technologies.

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