Alain Afflelou regarde l'avenir avec sérénité. Contrairement à la concurrence, il ne redoute pas un affaissement généralisé du marché, confie-t-il à Paris-Match.

Interviewé par nos confrères de Paris-Match, Alain Afflelou positive. Quand d'autres, Krys et Optic 2000 en tête, anticipent un fort ralentissement du marché, lui, au contraire, affiche une vision autrement plus rose : "Je ne crois pas à un effondrement du chiffre d’affaires global de 20 % redouté par plusieurs de mes concurrents". La saturation du marché constatée par certains ? Alain Afflelou l'observe également, mais ne semble pas trop s'en inquiéter : "Le secteur s’est transformé totalement depuis mes débuts, puisqu’on ne comptait que 5 000 magasins en 1972, quand je me suis lancé, pour 13 000 aujourd’hui. De même qu’on ne changeait de lunettes que tous les cinq ans, au lieu de deux ans actuellement. Tout cela a peut-être créé des ventes artificielles". Dans les colonnes du magazine, Alain Afflelou se montre convaincu que son positionnement et ses nouvelles offres, dont Win-Win, permettront à son enseigne de se développer encore. Dans cet article, on apprend également, cette fois par la bouche de  Frédéric Poux, président du directoire, dans quelle mesure la société est portée par la puissance financière des deux fonds d'investissement, Lion Capital et Apax Partners, qui figurent au capital : "Grâce à eux, nous pouvons investir chaque année 100 millions d’euros", indique M. Poux, visiblement aussi optimiste que le fondateur du groupe. Le plafonnement des remboursements optiques, par exemple, n'est pas pour lui une source d'inquiétude : "Notre panier moyen est déjà inférieur à 150 euros, soit le tarif fixé par la loi Hamon. En revanche, cette barrière risque de menacer les montures fabriquées en France, qui se situent souvent au-dessus de ce niveau de prix". 

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