Quoi de neuf du côté des licences ? On fait le point sur les lancements en cours ou imminents et les acquisitions. 

Et une licence de plus, une ! Après Havaianas, Swatch et Elie Saab, dernières arrivées dans son portefeuille, Safilo ajoute une marque à son arc : Rag & Bone. Le fabricant italien a signé un contrat qui prendra effet en janvier 2018 et durera jusqu'à 2022. Positionnée mode, d'inspiration résolument urbaine, Rag & Bone, rappelons-le, croise des influences anglaises et new-yorkaises à partir du jean, la pièce historique et emblématique des collections textiles. Déclinée au féminin et au masculin, "cette licence nous ouvre de nouvelles opportunités de croissance, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni. Elle s'inscrit dans notre stratégie de diversification à travers des segments axées sur les tendances", a commenté Luisa Delgado, à la tête de Safilo.

Autre fabricant, autres licences : présent au dernier Silmo, l'Espagnol Opticalia s'apprête à lancer en France deux marques compatriotes de renommée internationale : Mango et Pull & Bear. L'une et l'autre visent une clientèle urbaine, et plutôt jeune pour Pull & Bear. D'inspiration rétro, la collection Mango comprend une quarantaine de modèles. Un peu moins de références chez Pull & Bear, qui compte tout de même déjà une vingtaine de modèles.

Enfin, signalons que Mondottica International a fait l'acquisition de la marque Spine auprès de son créateur Guido Medana. Jusqu'alors, l'entreprise anglaise se contentait uniquement de la distribuer dans le cadre d'un contrat de licence. Mondottica est désormais propriétaire des brevets relatifs à la technologie de charnière Spine. Rappelons qu'elle fonctionne de façon inédite en s'inspirant du corps humain : "Cinq vertèbres interagissent constamment avec fluidité pour créer une ouverture de charnière à 90 degrés. Grâce à la synergie entre tous les éléments et au fait qu’ils ne pivotent qu’à 18 degrés, la charge est répartie sur l’ensemble, ce qui rend la friction du port des lunettes quasi inexistante. Un câble vrillé se trouve au cœur de la charnière. Son diamètre d’à peine 0,60 mm doté d’une grande résistance à la traction peut soutenir plus de 300 kg. En plus de fournir la puissance de traction nécessaire à la charnière, les deux ressorts permettent l’articulation de type vertébrée et le mécanisme à fermeture automatique unique", explique-t-on chez Mondottica.

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