Dans un communiqué conjoint, Syndicat national des Ophtalmologistes de France et Syndicat des opticiens entrepreneurs affichent leur proximité. Ils convergent notamment sur la nécessaire évolution de la formation des opticiens. 

Si le Syndicat national des Ophtalmologistes de France s'affiche régulièrement aux côtés de la Fédération nationale des Opticiens de France (encore, dernièrement, au congrès de cette dernière), il est tout autant en contact avec le Syndicat des Opticiens Entrepreneurs. Preuve en est une rencontre, le 3 juillet, entre le président du SNOF, Thierry Bour et le président du Synope, Christian Roméas, pour, disent-ils dans un communiqué commun, "échanger sur la situation actuelle de la filière visuelle en matière d’optique et les évolutions possibles qu’ils pourraient soutenir ensemble auprès des pouvoirs publics". Les deux représentants déclarent partager un "certain nombre de points de convergence". Au premier rang desquels la nécessaire évolution et refonte de la formation des opticiens : "On s'accorde notamment sur le fait de renforcer les qualifications des opticiens. La formation doit être plus poussée. Sur la durée, bien sûr, mais aussi et surtout dans son contenu", nous a précisé par téléphone Christian Roméas. Soucieuses "de conforter et de promouvoir les capacités et compétences des opticiens tout en sécurisant et en améliorant l’accès de la population aux soins optiques nécessaires, aussi bien pour les lunettes que les lentilles de contact", les deux instances syndicales entendent désormais concrétiser cette convergence de vues. Alors que se profilent la grande conférence de santé voulue par le gouvernement, le projet de loi santé de Marisol Touraine ou encore les États généraux de la santé visuelle, souhaités, eux, par la Mutualité Française, ce rapprochement entre le SNOF et le Synope laisse augurer d'une base de travail en vue "d’un projet législatif et/ou réglementaire" porté en commun. 

Photo, de g. à d. : Christian Roméas (Synope) et Thierry Bour (Snof).

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