Année du covid oblige, le CA global du groupe néerlandais enregistre en 2020 une baisse à deux chiffres. La situation de la France est relativement meilleure que d’autres zones géographiques.

« 2020 a été l’année la plus difficile de l’histoire récente », a déclaré d’emblée Stephan Borchert, le PDG de GrandVision au moment de publier les résultats de son groupe. De fait, le chiffre d’affaires de l’entreprise néerlandaise affiche un recul de - 12,2 % (à taux de change constants) par rapport à 2019. Il s’établit à 3,48 milliards d’euros contre plus de 4 milliards précédemment. Un certain nombre de fermetures de points de vente ont également été enregistrées : le parc de magasins comptait 7 406 unités en 2019, il en comprend désormais 7 260. Qu’en est-il de la situation française particulièrement ? Dans la présentation des résultats globaux du groupe, l’Hexagone est intégré à un ensemble européen formé par l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Benelux. Ce groupe de quatre pays affiche une baisse de CA de - 10,3 %, soit deux fois moins par exemple que les zones américaines ou asiatiques, autrement plus impactées (- 20,4 %). Parmi les amortisseurs de la crise dans ces quatre pays européens, GrandVision évoque « une augmentation substantielle » des ventes totales liées au numérique et, dans le cas spécifique de la France, une part des équipements progressifs en hausse dans le mix produits. Ces deux éléments ont partiellement atténué l’impact négatif de la réduction du trafic en magasins.  

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