Après un deuxième trimestre marqué par une hausse importante des liquidations et redressements judiciaires en optique, le troisième trimestre enregistre une pression un peu moins grande, selon le baromètre Altares qui suit, entre autres, les commerces d’optique.

17 procédures au premier trimestre 2022, 34 au deuxième et 21 au troisième : le nombre des liquidations, redressements judiciaires et, plus rarement, des sauvegardes baisse un peu sur ces trois derniers mois, selon le baromètre Altares qui suit, entre autres, l’évolution de la situation des commerces d’optique. Cette décrue est le signe que la pression sur les opticiens les plus fragiles se fait moindre, même si, notons-le, il y a plus de procédures en T3 2022 qu’à la même époque l’an dernier (on en dénombrait alors 16). Relevons aussi que les trois premiers trimestres 2022 additionnés enregistrent déjà plus de procédures que sur l’année entière en 2021. L’an passé, rappelons-le, il y a eu 66 défaillances d’entreprises au total, or nous en sommes actuellement à 72 cas, dont 59 liquidations judiciaires. « Le secteur de l’optique entame comme les autres un rattrapage de défauts d’acteurs fragiles sortant de la période covid avec peu de liquidités (pas de PGE par exemple) et une clientèle insuffisante. Le dépôt de bilan est alors inévitable et le jugement prononcé de la liquidation directe sans alternative » : les commentaires de Thierry Millon, directeur des études Altares, qui portaient sur le 2ème trimestre valent encore pour la situation présente… Pour mémoire, depuis que l’institut a établi son baromètre pour l’optique (en 2016), le niveau de défaillances le plus élevé a été atteint en 2018 avec, cette année-là, 134 procédures.

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