La Fédération des enseignes du Commerce Associé (FCA) publie son baromètre semestriel sur les principales tendances des réseaux qui le compose. Dans un contexte économique tendu, le Commerce Associé se porte plutôt bien.

Selon la Fédération du Commerce Associé (FCA), qui compte dans ses rangs plus de 120 enseignes présentes dans plus de 30 métiers du commerce de détail et des services marchands (dont, en optique, Atol, Krys, Lissac, Optic 2000, Visual, Vision Plus, entre autres), cette forme d'organisation économique résisterait bien à la crise.
D'après le baromètre que publie la FCA, les dirigeants du Commerce Associé estiment en effet que leurs réseaux font bien aux turbulences économiques et "affichent une bonne santé" : 72% d’entre eux assurent que le développement de leur activité commerciale s'est maintenue au cours du premier semestre. 9 groupements sur 10 déclarent même réaliser des résultats équivalents ou supérieurs à ceux de leurs marchés respectifs. "Confiants dans le bien-fondé de leur système doté d’un actionnariat stable permettant des stratégies nationales claires et durables, ils envisagent pour 62% d’entre eux une nouvelle période de croissance au cours du second semestre 2013", annonce par ailleurs le baromètre.  
Autre signe de l'apparent dynamisme des réseaux du Commerce Associé que relève cette étude, les groupements investissent pour développer leurs activités e-commerce. Ils sont déjà 30 % à réaliser plus de 5% de leur chiffre d’affaires sur Internet alors qu’en moyenne, au niveau national, les ventes en ligne représentent à peine 3% du chiffre d’affaires du commerce. Et cette tendance devrait s’accentuer dans le mois à venir : 75% des groupements estiment que la part de leurs ventes en ligne devrait augmenter d’ici un an. Pour un groupement sur trois, la part des ventes en ligne devrait même connaître une croissance de plus de 10% dans les 12 prochains mois.  
Enfin, le baromètre indique que les dirigeants du Commerce Associé se montrent "interrogatifs sur l’évolution de la conjoncture et estiment que la consommation des ménages a été fortement impactée par la pression fiscale (56%), l’incertitude économique (34%), le chômage (30%) et la météo défavorable au cours de la période (17%). Pour 83% d’entre eux, la reprise économique nécessite une baisse du coût du travail et un allègement de la fiscalité qui pèse sur les entreprises. Ils demandent également une plus grande visibilité sur le plan réglementaire, des mesures de libéralisation de l’ouverture des commerces et de soutien à l’emploi. 

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