Dans un communiqué, Carte Blanche Partenaires (CPB) dément formellement les différentes allégations formulées par la Centrale des Opticiens. Le réseau envisage de déposer plainte pour diffamation.

Carte Blanche n'entend pas garder le silence après l'annonce, par la Centrale des Opticiens, de différentes procédures lancées à son encontre. Dans un communiqué de ce jour, Carte Blanche veut s'inscrire en faux contre l'affirmation selon laquelle une enquête de la DGCCRF serait ouverte sur ses pratiques commerciales. "Les accusations formulées par la CDO sont dénuées de tout fondement. Nous considérons en conséquence que ces allégations et menaces révèlent en réalité d’une volonté manifeste de nuire au réseau Carte Blanche", s'agace la direction du réseau. Et de faire valoir, pour sa défense, qu'elle "a toujours observé, sans exception, un principe de transparence totale quant à sa politique de référencement et de prix. Celle-ci a toujours été rendue publique sur internet, et témoigne de l’attachement de CBP aux règles élémentaires de bonne gouvernance et aux bonnes pratiques régissant les rapports entre les différents acteurs de la filière". Revenant en détails sur certains des arguments portés par La Centrale des Opticiens à son encontre, le réseau défend les modalités de son offre Prysme : " notre offre Prysme aujourd’hui mise en cause est une opération expérimentale visant à permettre notamment aux Français les plus modestes d’accéder à des équipements optiques de qualité sans reste à charge. Il est, à ce titre, utile de noter que CBP ne tirera aucun bénéfice économique de cette offre. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche de responsabilité en faveur de l’accessibilité aux soins, les lunettes figurant parmi les dépenses de santé les plus onéreuses pour les Français". Devant la prise de position de la CDO, le réseau pourrait-il porter l'affaire devant les tribunaux ? La direction de la Carte Blanche ne l'exclut pas, "déplorant que des considérations manifestement commerciales, et probablement guidées par une volonté de conquête du marché, conduisent certains acteurs de la filière à recourir à de telles pratiques de dénigrement, qu’aucun fondement réel ne saurait justifier". Avec ses avocats, la direction de Carte Blanche examinerait actuellement les "accusations" de la CDO pour "déterminer s’il y a lieu de qualifier juridiquement ce qui s’apparente à une tentative d’atteinte à sa réputation, et se réserve la possibilité de déposer une plainte pour diffamation".

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