Budget optique des Français, renoncement aux soins visuels... les résultats du baromètre Opinion Way

Ce qu’il faut retenir des principaux résultats de la dernière vague du baromètre Opinion Way pour Sofinco qui porte sur le budget santé, dont l’optique, des Français.

Viennent de paraître les résultats de la dernière vague du baromètre* mis en place par l’institut Opinion Way pour Sofinco sur le budget santé des Français. Plusieurs indicateurs concernent l’optique en particulier. Parmi les données générales à retenir, on notera d’abord un net recul en dix ans des réflexes de prévention : 53 % des sondés déclarent faire davantage attention à leurs pratiques de vie pour mieux protéger leur santé contre 65 % en 2012. S’agissant de la réalisation de devis avant d’engager des soins, le baromètre enregistre une chute de 16 points : aujourd'hui, seules 31 % des personnes interrogées demandent fréquemment des devis alors qu’elles étaient 47 % il y a une dizaine d’années.

Concernant l’estimation du budget santé annuel restant à leur charge, les Français avancent en moyenne le chiffre de 441 euros pour 2020, en baisse de - 88 euros comparé à 2019. Précisons que le budget des plus de 65 ans grimpe à 725 euros et que celui des Franciliens se monte à 570 euros. Dans ce budget santé annuel restant à leur charge, les sondés estiment que c’est le poste optique (pour 30 % d’entre eux) qui est  le plus important, devant notamment le dentaire (28 %) et les soins courants (27 %). Si on regarde les trois dernières éditions du baromètre, il en a toujours été ainsi : l’achat d’équipements optiques était déjà considéré par les participants comme le plus lourd. C’est donc logiquement que l’optique compte parmi les soins ayant nécessité, selon les Français, de prendre des mesures pour les financer : 20 % d’entre eux disent ainsi avoir souscrit une mutuelle complémentaire, 26 % changé de complémentaire et 16 % contracté un crédit.

Enfin, plus d’un Français sur cinq déclare avoir renoncé en 2020 à l’achat de lunettes (mais aussi de lentilles, audioprothèses et prothèses dentaires) pour différentes raisons, qui sont à 13 % financières et à 8 % sanitaires.  

* Enquête réalisée les 24 et 25 février 2021 auprès d'un échantillon de 1 002 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans.

Pour recevoir les dernières infos, inscrivez-vous à notre newsletter