Les organisations professionnelles de la branche ont oeuvré à la mise en place d’une opération visant à créer des vocations d’opticien.nes chez les jeunes. Et faciliter, à terme, le recrutement et le renouvellement des effectifs de la profession.

« Recruter, c’est une vraie galère ! » Indépendants ou sous enseigne, les opticiens avec lesquels nous échangeons régulièrement font tous le même constat, employant les mêmes mots. Renouveler ou stabiliser ses équipes relève presque de l’exploit à l’heure où les tensions sont grandissantes en matière d’emploi. Pas ou peu de candidats pour grossir les rangs des effectifs en magasins, ce qui freine parfois l’activité voire, pire, entrave son développement. D’où l’initiative mise en place au niveau de la branche en vue d’attirer dans le secteur du sang neuf. Suite à l’organisation d’un appel d’offres, c’est la société Optic Performance qui s’est distinguée. À charge pour ce spécialiste des solutions marketing à destination des opticiens de faire la promotion de la profession à partir de 2024. Comment ? À travers une opération baptisée « Branché opticien » dont Sébastien Favre, à la tête d’Optic Performance, a présenté les contours lors du récent Silmo.

Dès le début de l’année prochaine, une campagne de promotion entend ainsi créer des vocations chez les plus jeunes (collégiens, lycéens, étudiants) mais aussi chez d'autres profils, à commencer par des personnes plus âgées qui auraient un projet de reconversion professionnelle. Pour ce faire, très concrètement, un stand dédié itinérant participera à des événements du type forums de l’emploi, salons des métiers et de l’orientation… À chaque fois le but sera le même : aller à la rencontre des publics, quels qu'ils soient, pour leur faire découvrir en quoi consiste le métier d’opticien. Des outils digitaux - site web, vidéos sur les réseaux sociaux, hastags dédiés, etc. - relayeront également du contenu visant, là encore, à susciter l’intérêt auprès des uns et des autres. Les organisations professionnelles de la branche espèrent qu’un vivier de candidat(e)s prendra ainsi forme dans les deux ans à venir, au plus tôt. Mesdames et messieurs les employeurs, patience, c'est une entreprise de longue haleine qui se met en place...

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