Il a beau, désormais, vivre de l'autre côté de la Manche, Alain Afflelou a toujours les yeux rivés sur la France. Hier, à la radio, il a réagi à la polémique déclenchée par Marc Simoncini sur un prétendu verrouillage du marché.

C'est une intervention qu'une partie de la profession attendait avec une certaine impatience. Pour répondre à l'emblématique Marc Simoncini sur le terrain médiatique, le non moins emblématique Alain Afflelou a commenté hier, sur les ondes de Radio Classique, les récents propos du fondateur de Sensee. Pour l'opticien le plus connu de France, il ne fait pas de doutes que si « Marc Simoncini accuse les autres » c'est parce que son site peine à trouver son public et ce malgré de très importants investissements : "Je ne connais pas M. Simonicini. Il a dû penser que tout devait se vendre et tout pouvait se faire sur internet. Il a levé des fonds très importants à hauteur de 17 millions d'euros en faisant appel à des investisseurs mais aujourd'hui il a tout perdu", a déclaré Alain Afflelou. Ajoutant : "Il y a un moment déjà, il déclarait à la presse qu'il s'était trompé et que la vente sur Internet de lunettes ne pouvait se faire. Aujourd'hui, il rejette la faute sur les autres au lieu d'assumer".
Revenant par ailleurs sur les allégations de Marc Simoncini au sujet d'une "entente" entre Essilor et les enseignes historiques, Alain Afflelou a pour sa part tenu à préciser qu'il ne travaillait pas avec le verrier leader. "Il (Essilor_NDLR) ne contrôle en rien le marché malgré une part importante mais qui diminue chaque année. Et si dans notre enseigne nous proposons des prix plus compétitifs, c'est que nous sommes capables d'acheter davantage et capables de faire ce que tout le monde fait dans la distribution : réduire nos marges pour augmenter le volume". De son côté, Marc Simoncini a répondu, dans la soirée depuis via son compte Twitter, par une pirouette : "Depuis Londres on y voit si mal ?"

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