C'est, en substance, la question posée par BFM TV, hier, à un ophtalmologiste bien connu. Le Dr Subirana répond que non et qu'en fonction des équipements "la qualité de vision" et le confort de port s'en ressentent. 

Hier matin, le docteur Xavier Subirana était l'invité de BFM TV dans une émission qui partait du principe, d'ailleurs très discutable au regard des derniers indicateurs des prix à la consommation qui sont à la baisse, que "dans un contexte de marché où les prix des lunettes ne cessent de grimper, de plus en plus de Français ont décidé d'opter pour des paires dites 'low cost'". Questionné sur la différence qui peut exister entre différents équipements - loupes, lunettes à "prix cassés", progressifs -, l'ophtalmologiste a essayé de faire comprendre aux journalistes visiblement dubitatifs, et à travers eux aux spectateurs, que tous les équipements ne se valent pas du point de vue de "la qualité de vision" et "des conditions de confort". Prenant soin de préciser : "je ne parle pas montures, je parle simplement des verres". Président d'Optique Solidaire, vice-président du Snof et membre actif de l'Asnav, le Dr Subirana a tenu à souligner que prêtes-à-lire achetées en officines, lunettes low-cost et progressifs, "ce n'est pas du tout la même chose". À l'heure où se tient le salon de l'automobile, l'ophtalmologiste a fait cette comparaison pour bien se faire comprendre de ses interlocuteurs : "Au volant d'une voiture low-cost ou haut de gamme, vous mettrez le même temps pour faire un Paris-Marseille dans des conditions de vitesse identiques. Mais vous ne roulerez pas avec le même confort". 

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