Optic 2000 revendique 200 référents « Point Expert Basse Vision »
L’enseigne continue de mailler le territoire en développant son expertise en matière de basse vision. Elle se veut à la pointe dans ce domaine qui représente un enjeu de santé publique.
Le magasin d’Anne-Sophie Leroy à Noyon (60) est le 200ème « Point Expert basse vision » à avoir obtenu en 2019 cet agrément propre au réseau. Car l’enseigne revendique aujourd’hui 200 boutiques estampillées de cette appellation interne. Chaque année, ce sont près de quinze points de vente, selon les chiffres de l’enseigne, qui décrochent ce précieux sésame. « Pour obtenir l’agrément il faut répondre à un cahier des charges strict : la formation basse vision continue d’au moins un opticien, l’agencement spécifique du magasin comprenant notamment une salle isolée pour la basse vision et la mise à disposition d’une gamme de produits adéquates (loupes, matériel d’éclairage, filtres, etc., ndlr). L’agrément est validé, ou non, au cours d’un audit en magasin en présence d’une personne malvoyante », nous explique-t-on chez Optic 2000. Et le réseau national de l’assurer : « Optic 2000 est la seule enseigne proposant un service aussi complet et dédié aux personnes malvoyantes. » Cela fait dix ans que l’enseigne développe ce positionnement spécifique en vue d'établir un maillage de tout le territoire, comme en témoigne la cartographie fournie par le service communication de l'enseigne. En 2020, celle-ci a pour objectif d’augmenter de 8 % les agréments de ce type. Et ce pour une prise en charge visuelle encore plus importante des seniors, les premiers concernés par la basse vision évidemment.
En rapport avec ce sujet, précisons que demain, Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la Santé, doit chapeauter, avec Julien Denormandie, son homologue au poste de la Ville et du Logement, une matinée sur le thème « Grand âge et autonomie : vieillir en bonne santé, une ambition de prévention pour chacun ». Sans préjuger de ce qui sera dit à cette occasion, il y a fort à parier toutefois que l’enjeu de la basse vision ne sera pas précisément abordé alors qu’il devrait l’être. Risques de chutes, perte d’autonomie dans les tâches quotidiennes voire désocialisation sont souvent, chez les personnes âgées, les conséquences d’une perte visuelle.
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