Optic 2000 et Lissac testent la seconde main pour les solaires
Sous le nom Revue, les deux enseignes du Groupement Optic 2000 initient un programme pilote de seconde vie pour les lunettes, seulement solaires dans un premier temps. Les détails de ce projet qui pourrait se généraliser à l’échelle nationale.
Tout simple, le nom du projet est bien trouvé : Revue. « Nous souhaitons donner une nouvelle vie aux montures solaires dans un premier temps, puis à toutes les lunettes très rapidement, afin de proposer des produits de qualité, remis en état par notre atelier de Clamart et par nos opticiens, à des prix accessibles. Cette logique d’économie circulaire vient enrichir notre stratégie de développement durable de nos marques », explique Benoît Jaubert, le directeur général du Groupement Optic 2000 dont les deux enseignes optiques, Optic 2000 et Lissac testent en ce moment même un programme de seconde vie pour les lunettes. Olivier Padieu, le président de la coopérative, se veut confiant dans la pertinence de ce projet : « Nous sommes convaincus que cette phase pilote s'accompagnera d’un déploiement plus large avec, à terme, un concept accessible à toutes les lunettes notamment correctrices. »
Dans l’immédiat, le dispositif Revue fait l'objet d’un concept store dédié (photo), dans le centre commercial parisien de Beaugrenelle. Dans ce magasin éphémère, les clients peuvent se procurer des montures solaires de seconde main à prix compétitifs. À partir de mi-juin, ce sont treize magasins pilotes Optic 2000 et Lissac qui proposeront à leur tour, à leurs clients, d’acheter des lunettes de soleil de seconde main, non-correctrices et d’anciennes collections qui n’ont pas encore trouvé preneur. « Pour constituer cette nouvelle offre, les consommateurs ont été invités depuis mi-avril à ramener leurs anciennes paires en magasin contre un bon de réduction », indique le Groupement Optic 2000. Comment les choses se déroulent-elles concrètement ? Après expertise des montures qui lui sont confiées, l'opticien détermine si elles peuvent être revendues. Si c’est le cas et s’il le souhaite, le client repart avec un bon de réduction variant de 10 à 50 euros. Les montures sont ensuite remises à neuf dans l’atelier à Clamart (92) par un artisan-lunetier puis mises en vente à 39, 59 ou 89 euros selon la marque. Et dans le cas où les lunettes ne peuvent pas être revendues ? Elles sont données à l’association Medico Lions Club. Quant aux lunettes trop abîmées, elles prendront le chemin du recyclage. Bref, le programme Revue entend donc se placer sous le signe de l’économie circulaire : la réparation pour faire durer plus longtemps les lunettes, la reprise et la remise en état des lunettes solaires pour leur donner une nouvelle vie, la redistribution à des associations et/ou le recyclage des équipements.
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