La société Télémedexpert officialise le lancement d’Ordoptic, sa plateforme visant à mettre en relation clients-patients, opticiens et ophtalmologistes « afin de délivrer, sous conditions, une prescription dans un délai n’excédant pas 24 heures ».

Un nouvel acteur fait son apparition sur le segment des services de télé-expertise dédiées à la filière visuelle. Son nom : Télémedexpert. Après un an de développement et six mois de tests, cette société basée à Clichy (92), et soutenue par la Banque Publique d’Investissement, officialise le lancement d’Ordoptic, sa plateforme visant à « connecter clients-patients, opticiens-lunetiers et ophtalmologistes afin de délivrer, sous conditions, une prescription de lunettes et/ou de lentilles dans un délai n’excédant pas 24 heures », expliquent Alain et Benjamin Finet, respectivement directeur général et président de Télémedexpert. « Ordoptic repose sur un protocole permettant à nos ophtalmologistes d’établir un diagnostic afin de renouveler une ordonnance ou d’orienter le patient vers une consultation ophtalmologique en cas d’anomalie », peut-on lire encore sur le site de la plateforme.

Des ophtalmologistes partenaires qui sont tous inscrits à l’Ordre des médecins, insistent les fondateurs qui précisent aussi s’être entourés d’un comité scientifique et déontologique. Pour déminer toute éventuelle critique, la direction assure qu’« Ordoptic n’est pas une "officine à ordonnances" mais porteuse d’une mission, une mission de santé publique ». Comprendre : réduire les délais d’accès aux soins visuels en facilitant la mise en relation du porteur avec un praticien qualifié, et ce via l’opticien ainsi « placé au centre du parcours de santé ». Et l’entreprise de mettre également en avant le respect de la conformité : « Ordoptic est inscrit à l’Agence du Numérique en Santé, conforme au RGPD, certifiée Qualiopi ».

Mais ce n’est pas tout. Outre ce service d’intermédiation, Ordoptic « propose également une chaine de réfraction pilotée par intelligence artificielle. Baptisée Voni, commandée depuis une tablette, elle assiste les opticiens-lunetiers dans la réalisation d’examens précis de la réfraction en quelques minutes », décrit le duo des fondateurs. Composée d’un auto-kérato-réfractomètre, d’une tête de réfraction numérique et d’un écran d’optotypes, cette chaine est en effet pilotée depuis une application dédiée installée sur une tablette.

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