Sur le segment spécifique des lentilles souples, comment se situe l’Hexagone comparativement aux autres pays européens ? Une récente étude d’Euromcontact, l'association européenne représentant l'industrie de la contactologie, fait le point.

La France fait-elle partie des bonnes élèves en matière de vente de lentilles en général, et de lentilles souples en particulier ? Oui et non, on va le voir, grâce à une étude d’Euromcontact, l'association européenne représentant l'industrie du secteur, qui a publié au printemps "Une comparaison des marchés européens des lentilles de contact souples en 2023". On y apprend d’abord que ce segment spécifique de la contactologie pèse au total 2,15 milliards d’euros HT (côté fabricants) sur la douzaine de pays étudiés. Soit une augmentation de plus de 5 % l’année dernière. C’est chez nos voisins belges et luxembourgeois que la croissance s'est montrée la plus dynamique, avec +16,2 %, devant la Suède qui enregistre, elle, une progression approchant les 12 %. La Suède, justement, affiche le taux de pénétration des lentilles souples le plus élevé, avec plus de 13 % des 15-64 ans équipés. Sans surprise, les autres pays scandinaves sont d’ailleurs très bien positionnés eux aussi, Danemark et Norvège affichant respectivement environ 13 % et 11 % de porteurs de lentilles souples.

Et la situation de la France dans ce classement ? Elle occupe l’avant-dernière place, avec 4,8 %, juste devant l’Allemagne (4,5 %). Il faut toutefois relativiser ce constat. Si le nombre des adeptes de lentilles reste globalement faible rapporté à l’ensemble des amétropes, l’Hexagone apparaît en revanche comme l’un des pays européens ayant l’une valeur de marché parmi les plus importantes, à hauteur de quelque 225 millions d’euros HT (toujours côté facturation des industriels). Si on prend en compte ce critère plutôt que celui des porteurs, la France pointe alors au pied du podium, derrière l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni/Irlande...

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