L’Anfao, l’association italienne des fabricants d’articles optiques, fait le point sur la situation du secteur depuis le début de la crise sanitaire. Elle table sur un réel retour à la normale en 2022.

Hier, lors d’une conférence de presse, l’Anfao, l’association des décideurs de l'optique transalpins, a fait un état des lieux de la situation du secteur depuis le début de la crise sanitaire. Après 2020, qualifiée d’ « année dramatique », 2021 montre des signes de croissance « encourageants » qui demandent à être confirmés lors du second semestre. Pour renouer avec des niveaux de croissance pré-Covid, il faudra toutefois attendre 2022, estime l’instance représentative du secteur italien. Sur la base des données et dynamiques actuelles, « le renouveau réel avec la réalisation des valeurs pré-pandémiques aura très probablement lieu en 2022 », déclare-t-elle.

Pour prendre la pleine mesure de l’impact de la crise sur le secteur italien, l’Anfao a détaillé son bilan 2020. Au plus fort de la crise sanitaire, la production et les exportations sont revenues aux niveaux de… 2013. L’activité (l’optique et le solaire confondus) en 2020 s’est établie autour de 3 milliards d’euros, en baisse de 22,6 % par rapport à 2019. Sans surprise, le segment le plus pénalisé a été celui des solaires, avec - 27 % de baisse. Géographiquement parlant, l’Anfao indique que les échanges avec l'Europe, zone commerciale qui représente rappelons-le plus de la moitié des exportations du secteur italien, ont enregistré l'an dernier une baisse moyenne de 23 %. Les exportations vers la France, un des plus importants marchés pour l’Italie, ont marqué le pas de - 23 %.

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