Lors d'une récente audition à l'Assemblée nationale, l'UDO et l'AOF ont défendu - côte à côte - l'optométrie. Si leurs représentants se montrent pour la première fois soudés, ils apparaissent surtout très confiants quant à l'avenir de l'optométrie en France. 

Dans un paysage professionnel éclaté, le fait est suffisamment rare pour être souligné : l'Union des Opticiens et l'Association des Optométristes de France ont signé un communiqué commun pour faire état d'une audition à l'Assemblée nationale. Henry-Pierre Saulnier, président de l'UDO et Philippe Verplaetse, à la tête de l'AOF, ont en effet été récemment reçus par Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne, en sa qualité de membre de la commission des Affaires sociales. Auditionnées en même temps, les deux organisations "tiennent à saluer le sérieux des travaux et de la réflexion" menés par ce groupe de travail parlementaire à propos de l'optométrie. "Nous avançons inexorablement vers une reconnaissance et une réglementation" de l'optométrie, écrivent-ils dans ce communiqué rédigé à quatre mains. Une petite phrase qui aura vite fait, à n'en pas douter, de prêter à interprétation. Doit-on comprendre que l'avenir de l'optométrie en France est bien engagé ? Contactés tour à tour par Fréquence Optic, les deux responsables ne souhaitent pas en dire davantage. "Le ciel se dégage", se contente seulement de déclarer M. Verplaetse. Quant à M. Saulnier, il consent du bout des lèvres à reconnaître que leurs interlocuteurs politiques se montrent ouverts. Au-delà de la question de la situation de l'optométrie, cette audition commune et la communication partagée d'aujourd'hui annoncent-elles un rapprochement plus poussé entre les deux organisations ? À cette question, les deux responsables se bornent pour le moment à répondre qu'il y a "convergence de vues" et "unité de réflexion".

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