Le principe d'un équipement complémentaire offert est bien ancré dans l'esprit des Français. Mais, estime une étude pour Essilor, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. D'où, pour le verrier, la nécessité de repenser totalement l'offre 2ème paire.

Oui à une 2ème paire, mais pas n'importe quoi, n'importe comment. C'est, en substance, le message d'Essilor qui s'interroge sur la pertinence de certaines offres concernant l'équipement complémentaire. Une étude exclusive menée par Galileo Business Consulting fin 2014 pour le verrier français vient "remettre en cause de nombreux a priori concernant la 2ème paire gratuite ou quasi gratuite, installée depuis 25 ans sur notre marché", explique Essilor, qui retient plusieurs constats. Les offres de type "2ème paire gratuite ou pour 1€" ont développé chez les porteurs de lunettes le principe d'un équipement complémentaire. Un équipement additionnel qui, précisons-le, couvre aujourd’hui essentiellement le domaine du solaire correcteur. Seulement voilà, et c'est le point important mis en avant par Essilor, "plus d’un porteur sur trois se plaint de la qualité de sa 2ème paire et plus d’un sur cinq ne la juge pas utile. Près d’un porteur sur quatre est prêt à payer davantage pour disposer d’un équipement de meilleure qualité qui correspond davantage à ses besoins". C'est ce qui fait dire au verrier que, par ricochet, "la 2ème paire gratuite ou pour 1€ nuit aujourd’hui à l’image de l’opticien et pèse sur sa rentabilité". Sans en dire plus pour l'heure, Essilor estime que "le moment est venu de réinventer l’offre d’équipement complémentaire" afin d'en faire une "opportunité majeure" pour l’opticien. Et plaide pour une 2ème paire "utile et de qualité".

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